Des thèmes récurrents traversent l’œuvre de Roberto Mangú. Alain Santacreu dans Le Cœur émeraude de Roberto Mangú7 y voit l’expression d’une tradition picturale ancestrale, primordiale, enracinée dans la religiosité des origines.”

Dans les années 1980-90 il s’agit d’hommes debout, monolithes, saints, qui convergent tous à la fin des années 1990 dans deux polyptiques de grandes dimensions, Corpus Mundi et Saint-Georges

À partir des années 2000, selon Gwen Garnier-Duguy dans Le Sens de l’Épopée, trois thèmes centraux parcourent la peinture de Roberto Mangú : Mintak, qualifié d’Aleph par Alain SantacreuPermanenza et La Refloraison du Monde. Trois thèmes qui se conjuguent et expriment les rapports de l’homme et de la Nature confrontés à la modernité. Des rapports où l’énergie vitale porteuse de l’essentiel est constamment en jeu. Mangú peint des espaces indéfinis où l’homme est toujours suggéré immobile ou par des formes qui s’apparentent à une danse des origines en communion avec la Nature. À partir de 2013 ses œuvres soulignent le caractère sacré de la danse. Symbole de vitalité et de créativité.